Grève de faim d'un déplacé de Fukushima
Actuellement M. S est en train de faire une grève de faim afin de demander le retrait du projet de cessation du soutien au logement auprès des déplacés en provenance des régions en dehors des zones d’évacuation par ordre. M. S n’est pas ce qu’on appelle « auto-évacué (ou déplacé volontaire) » lui-même. Il a été évacué par ordre. Moi-même, je ne suis pas « auto-évacuée ». J’habite dans un quartier contaminé où les travaux de décontamination n’ont pas encore été réalisés. Cependant, ce projet de cessation du soutien au logement a l’intention de dénier l’accident nucléaire. Nous ne devrons absolument pas l’accepter. L’accident nucléaire a bien eu lieu. La contamination continue sans être résolue. On ne doit pas prendre à la légère l’accident nucléaire ni la contamination radioactive. On ne peut pas se fier uniquement sur la mesure de radioactivité ambiante. Quatre ans sont bien trop courts pour que les conséquences de l’accident ne s’estompe. Ce qui s’est estompé, ce sont nos sentiments.
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Publication datée du 7 juin 2015 dans Facebook d’une mère à la ville de Date. Note du traducteur Photo de la manifestation. Sur la banderole sont inscrits : Pour les "Continuation du soutien au logement et création du loi du soutien auprès des sinistrés de l'accident nucléaire" "Consultation du public à l'intérieur et à l'extérieur de la préfecture de Fukushima" "Livraison du livret d'irradiation aux victimes de l'accident nucléaire"
