Canaris dans la situation des désastres
Réunion d’échange d’information avec des membres du Parlement à la Maison des Députés.
Ici, Mme Kinue SUZUKI, déplacée depuis la commune de Tamura (de la préfecture de Fukushima) à la ville de Kyoto, prend la parole.
Elle parle des expériences de désastre des personnes en situation de handicap.
Le logement temporaire n’est pas adapté aux personnes avec handicap. Une de ses amies est devenue complètement alitée.
Le souhait est de retourner chez soi. Mais il n’y a pas d’aidant, familial ou professionnel, ni médecin.
« De toute façon, je meurs. Dans ce cas j’aimerais mourir chez moi ». Tel est le souhait.
Une autre personne a un problème d’anémie grave. Le médecin traitant pense à la possibilité de leucémie, mais à l’intérieur de la préfecture de Fukushima, il n’y a plus de lit à l’hôpital qui peut traiter la maladie de leucémie. Ainsi, comme il ne pouvait pas l'envoyer à l’hôpital, il l’a retourné à la maison sans diagnose.
Les personnes en situation de handicap sont les canaris pour mesurer la maturité de la société. Dans la société où les personnes handicapées ne peuvent pas vivre, nous ne pourrons pas vivre non plus. N’oublions pas cela.
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Publication datée du 17 juillet 2015 dans Facebook de Mme Saeko UNO déplacée à la ville de Kyoto
