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Nos Voisins Lointains 3.11

Complexité de l'aide auprès des déplacés de l'accident nucléaire

La période de l’aide au logement auprès des déplacés dépend de la commune d’accueil même s’ils arrivent en provenance des mêmes lieux. Je craignais les effets indésirables suite à la non application de la Loi sur le secours en cas de désastre et d'assistance aux sinistrés n’apparussent*. Ma crainte est devenue la réalité. Je m’en veux pour mon impuissance.

La préfecture d’Okayama fait partie de gouvernements locaux peu nombreux, - 6 préfectures en total -, qui n’ont pas appliqué la Loi sur le secours en cas de désastre. Nous avons demandé et pu faire accepter la prolongation de l’aide par plusieurs communes qui avaient déclaré l’arrêt de l’aide l’année dernière (il y avait des problèmes même quand il s’agissait du logement municipal).

Le fait est que l’accès à l’aide est très obscurci et difficile à comprendre, ce qui n’arrange pas des choses pour les réfugiés. En réalité, il est difficile de saisir où se trouvent des déplacés ou combien il y en a. Il existe aussi les déplacés qui se sentent gênés pour demander l’aide et qui ne cherchent pas l’aide. Le fait suivant démontre symboliquement à tel point la situation est complexe : lorsque le membre du Parlement, M Takai a questionné au comité spécial pour la reconstruction à la Chambre de députés, même le Ministre de reconstruction s’est avéré être ignorant. (Voir ci-dessous)

A la 5e année, il devient encore plus difficile de saisir le nombre et l’état actuel des déplacés. Le rôle de l’aide privée doit évoluer dans cette circonstance. Il est temps de passer de la priorité donnée à la souplesse et la vitesse d’application dans le cadre de l’aide d’urgence vers la forme d’aide plus durable et préventive afin d’éviter la prolongation de la vie de refugiés, respectant l’individualité et permettant la reconstruction de la vie. ​​

On voudrait récapituler au maximum les expériences passées, et promouvoir davantage les coopérations avec les ressources sociales existantes, - principalement les soutiens existants aux lieux d’accueil-, et l’administration locale. « Réseau d’insertion Hot Okayama » va continuer ses activités. Merci de tout cœur pour votre compréhension et votre soutien.

Iqyo HATTORI

* NTR : Loi sur le secours en cas de désastre et d'assistance aux sinistrés (loi N°118 de 1947)

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Les questions posées par le Membre du Parlement M. Takai.

Aujourd’hui au comité spécial pour la reconstruction après le grand séisme du Japon oriental, à la Chambre de députés, j’ai posé des questions suivantes au Ministre de reconstruction M. Takeshita et aux officiels de l’Agence de reconstruction afin de communiquer à l’Agence de reconstruction les voix de mécontentement des déplacés que j’ai recueillies lors de la réunion d’échange d’information organisée par le « Réseau d’insertion Hot Okayama ».

• Le fait que l’aide au logement pour les déplacés sera arrêtée au mois de mars 2017. • Le fait que selon les types de logement, à savoir le logement de la préfecture, le logement municipal ou le logement pour la promotion de l’emploi (national), la période de la mise à disposition à titre gracieux est différente. (Il semble que pour le logement de la préfecture, la période se termine à la fin de cette année fiscale). • Le fait qu’on n’accorde pas le relogement lorsque la famille a besoin de plus d’espace dû au changement par rapport à il y a 4 ans (les enfants ont grandi). • La politique de soin psychologique des déplacés (il existe beaucoup de femmes divorcées faute de la compréhension de la part du mari ou des beaux-parents ou parents, regardée à l’œil critique par l’entourage). • La nécessité de concevoir un système de soutien auprès des bénévoles qui aident les déplacés.

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Publication datée du 10 juillet 2015 dans Facebook de Mme Iqyo HATTORI déplacée de Fukushima à Okayama, membre du bureau du Réseau d’insertion Hot Okayama.

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