Je n'oublierai pas ces tâches noires.
Même si le gouvernement l'oublie
Même si le TEPCO l'oublie
Moi, je ne l'oublierai jamais.
Je transmettrai la mémoire de génération en génération.
Les nombreuses taches noires sur l’écran de la radiographie numérique.
C’est un phénomène qui a commencé le lendemain de l’explosion d’hydrogène d’un bâtiment de réacteur nucléaire.
C’était particulièrement remarquable entre le 17 et le 27 mars 2011.
A partir du 4 avril, les tâches ont commencé à diminuer, et aujourd’hui elles sont presque totalement disparues.
J’ai fait une recherche. Il y a eu le même phénomène dans les trois préfectures de Kanto du Nord (Ibaraki, Tochigi, Gumma), à Tohoku (Région Nord-Est) et dans les préfectures de Chiba et de Tokyo.
Le fabriquant de la machine de radiographie numérique a analysé le phénomène suite aux nombreuses demandes de médecins. Selon sa conclusion, le processeur d’image a perçu une petite quantité de matières radioactives rejetées de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Une petite quantité ? Que signifie « une petite quantité » ?
Peut-on parler d’une petite quantité en présence des nombreuses tâches noires dans le cliché?
On dit « sans effets sanitaires ». N’est ce pas le même genre de déclaration que « sans effets sanitaires immédiats » ?
C’est une mésange de dire qu’il s’agit de « la radioactivité naturelle » .
La preuve est qu’avant l’accident on ne trouvait aucunes taches noires sur les clichés de radiographie.
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Publication datée du 8 janvier 2016 dans le Facebook de Shoko INOIE, sinistrée de l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi.
